Course à la direction du PQ
Imaginons que René Levesque ait accusé Jacques Parizeau de prendre de la coke, se saoûler raide et avoir de jolies partouzes. En combien de nano- secondes est-ce que La Presse reprend le tout en première page?
Gesca et ses amis ne veulent surtout pas d'un autre "leader" au PQ que leur petit Boisclair. Preuve par quatre : la chronique de David de samedi. PAS UNE SEULE REPRISE dans la presse francophone ou anglophone. (...)
Pas étonnant que Charest s'accroche. J'imagine la belle campagne électorale avec un adversaire gai, accusé d'avoir pris de la coke, de ne plus se rappeler où était son char et j'en passe... À moins de vivre sa vie sur une terrasse de la rue Saint-Denis, disons que ce n'est pas tellement gagnant pour le Québécois moyen. Jean-Yves Durocher, TRIBUNE LIBRE 12.9.2005
Bon..euhhh..ben le billet de M. Durocher est pas sous tribune libre sur le site de Vigile, peut importe, ce même Vigile nous enligne sur un jouissif blog anti-Boisclair
l'auteur de ce blogue s'explique:
Moi je suis un vrai souverainiste et je veux un chef qui veut la souveraineté. Le Québec est menacé d'une décote de crédit alors que le fédéral nage dans nos surplus. C'est une partie de notre argent, il faut la reprendre. Considérant cela, c'est hier qu'il fallait la souveraineté, pas quand le membership du P.Q. aura doublé.Ce n'est pas vrai que Boisclair est souverainiste. Il fait semblant parce que c'est payant, point. Boisclair, c'est la continuité de Landry, c'est la droite. Les conditions gagnantes qu'il préconise, c'est la farce de la dernière décennie.
Foglia en plein dans le mille:
Si c'est pour reprendre le pouvoir et en faire à peu près ce que M.Charest en fait, M. André Boisclair est la meilleure chose qui pouvait arriver au PQ. Charest-Boisclair même dogme néo-libéral, même conviction de porter le modernisme, même conviction (presque divine) qu'ils ont été appelés pour la réaliser au Québec, et même confiance en la science économique pour l'imposer.De tous c'est M. Boisclair que j'aime le moins.
Rien qu'à le voir nous regarder sans nous voir parce que son regard embrasse déja le Québec dans son entier, je peux vous dire à quoi il se shoote en ce moment, je peux vous dire qu'il est passé à une drogue beaucoup plus dure: le pouvoir.
(via le blogue en question)
Pierre Dubuc, secrétaire de SPQLibre, éditeur et rédacteur en chef de l’aut’journal, et auteur de L'autre histoire de l'indépendance est dans la course; Son blogue est ici
Il écrivait en février 2001:
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