Insolation
Victor-Lévy Beaulieu: « Quel trou de cul ! Plus moumoune que ça, tu meurs ! s’exclame-t-il. Son succès lui est venu en décrivant la misère sociale, la pauvreté culturelle, et à partir du moment où il devient riche, il se vire de bord et dit que l’indépendance n’est plus nécessaire. »
Il ajoute que selon lui, « un gars aussi important qui fait une déclaration aussi stupide ne mérite pas mieux que d’aller finir ses jours en Floride avec un club de varices ».
Souveraineté / Le doute - « Si tu es fatigué, va te coucher ! » - Pierre Falardeau, Journal de Montréal, 11 avril 2006. Bravo pour le titre Journal de Mourial...
Le Tremblay devenu riche, le méritant bien, débarrassé du souci commun, vient ainsi de se ghettoïser misérablement. « Look who’s talking ? », dit New York. L’argent, Tremblay l’a maintenant, mais ce serait mauvais pour le peuple. Installé dans son luxueux confort, bien mérité encore une fois, il fait mine de cracher sur l’argent. On se croirait en 1945 sous Duplessis quand « la grosse femme » et ses rejetons méprisaient l’argent, source de tous les maux ! Car mon Michel déclare : « La société québécoise est en train de perdre son âme », oh la la ! Vieux sermon connu du temps des curés en Buick en très chics presbytères !
Son tout frais « coup de Jarnac » à la souveraineté fait pitié et on a envie de le recouvrir du « manteau de Noé » par compassion tant l’on admire son oeuvre. Son infantile réflexion politique est d’une immaturité crasse. Retourné sous ses palmiers de Key West, croquant dans du lime pie, Michel songera qu’il aurait dû garder le silence politique qui le caractérisait.
Michel Tremblay en renégat?, Claude Jasmin, Écrivain et socioéthicien, 11 avril 2006
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