... c'pas une raison pour se faire mal
Ça a commencé sur Atrios, puis The Editors, défié dans sa mâlitude, a canonné 'Kokomo' des Beach Boys. Sadly, No!, toujours l'oeil sur l'herbe du voisin The Editors décide de lancer une attaque frontale, Welsey Willis ("Alanis Morissette. You Are a Rocking Maniac. You Are a Stinking Hyena."). The Editors est décidemment un professionnel: il se moque du choix de Sadly, No!, qui réplique par un trio de baffes: Dio (en show à Montréal, bravo), un live de la toune en serbo-croate, tsé là: 'ma-i-a-i, ma-i-a-a, ma-i-a-a-a, letztregetz la nouvalouvayé', et Billy Ray Cyrus.
Vous croyez la guerre terminée ? Naïfs. The Editors propose Billy Squier, qui nous chante 'Rock me tonight'. Pffff, Sadly, No! lui balance Autograph, 'Turn Up The Radio' en pleine figure, avec Styx, 'Mr. Roboto' en accompagnement, un vidéoclip que même RBO n'aurait pu pariodier: mélange de genres fumeux sur fond de tentative de récit de science-fiction en mode musical, montage galleux, photographie aléatoire, jeu parfaitement inexistant des 'acteurs', avec en prime un Dennis DeYoung qui compose un personnage de débile à la Bruno Landry, mais possédé par un teletubbie alors qu'il est supposé ... enfin je suis pas sûr mais y'a des robots, puis il en est un, et il exécute une chorégraphie, puis se sauve des dits robots avant de leur revenir pour les flatter, puis se sauver a nouveau. Bon choix. En retaliation, The Editors appuie sur le piton 'destruction massive' avec un choix obscur, tellement absurde qu'il commente "Directed by Slobodon Milosovic. And even if that isn’t really true, it really is."
Atrios rumine que l'initiateur a l'obligation immorale de pousser à fond contre The Editors: A Flock of Seagulls, of course, puis Run DMC et Warrent. Ouch. Sadly, No! n'est pas en reste non plus: Stryper fait des dégâts, en brigade avec Mr. T, aux commandes d'un mémorable show de mode musical, circa 1983, acompagné en première ligne par Toto Coelo, 'I Eat Cannibals'.
A partir de là, Atrios prend connaissance des attaques de Sadly, No!, et suivant une logique déconstructiviste propre aux blogofascistes, s'en prend à l'ennemi de son ennemi: 'Super Bowl Shuffle' sème la désolation chez Sadly, No! qui, paniqué, torpille du Michael Bolton, gratiné de 'Da Da Da' du groupe allemand Trio. Mais sa folie annihilatrice voile son jugement et le pousse à l'innommable; ce qui était resté une guerre propre vire à l'armement chimique, voire bactériologique: 'Let The Eagle Soar' par John Ashcroft. Réplique rageuse et sans merci en forme de salve d'Atrios: l'infâme 'Bush Was Right', deuzio une di-version de 'Total Eclipse of the Heart' enchaînée de 'God Bless The USA' interprétée par les fontaines du Bellagio, Las Vegas (si si), et une bombe très sale en finale: 'America, We Stand As One' par un certain Dennis Maladone dans le rôle d'un drapeau U.S. tué par les terroristes de 9-11, si j'ai bien saisi. The Editors jouit de voir ses deux rivaux s'entretuer, et en profite pour porter un douloureuse attaque bicéphale.
Prenant mesure du danger, Sadly, No! commence par une attaque à l'artillerie légère contre Atrios, qui ouvre le chemin à un assaut judokaïen, quatre obus de la même eau que les plus récents d'Atrios, dont 'Thank You America' du "poète" Luca Zanna, et un Ted Nugent bien dégorgé. Il décide de placer la diversion en finale, pour vraiment diverser, et 'Hooked On A Feeling', par David Hasselhoff provoque en effet l'hébétement souhaité. Atrios est-il mortellement atteint, sa réplique est anémique... Sadly, No! s'amuse alors avec Alyssa Milano adolescente, dont le jolissime minois n'est pas suffisant, loin s'en faut, pour nous faire oublier la douleur infligée par son horrible toune et sa toute aussi affreuse coupe de cheveux. Il en profite pour catapulter un vidéo de formation de Wendys Burger en mode rap (si si si) pour contrer le dernier raid de The Editors, qui, menant depuis un moment ses propres deux guerres simultanément, y a aussi inclus la réponse à Atrios, 'Rocket Man' par William Shatner, et c'est bien pire que vous ne le croyez (si si si si). Mais pourquoi s'arrêter en si bon chemin, The Editors doit être mourru, et sa nouvelle fronde en la personne de Carl Lewis dans la peau de Grace Jones jouant les hommes efféminés prouve qu'il n'est pas près du trépas! Sadly, No! avance que rien ne vaut une salade de fruits, légumes, viandes avariées et pâtisseries pour achever l'adversaire.
Et puis. Le feu s'est répandu. Tiny Tim chez Jesus's General qui est contré par ça chez Sadly, No!. Je m'arrête ici pour me donner le temps de courir aux abris en tentant de nettoyer mon territoire proximal par cette conflagration, un classique s'il en est un:
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