Qui se ressemble s'assemble
Aux francs-tireurs, Richard Martineau semonce Guy A. Lepage qui aurait invité Karla Homolka si l'occasion s'était présentée, pourtant déja invitée au Point. Les faits reprochés sont horrible, mais sont arrivés avant le non-passage à TLMEP. Que dire d'un appui au crime suprême de Nuremberg avant qu'il ne se produise?
Hitchens est un gauchiste comme on les aime. Pas une moumoune qui boit du thé vert et rêve d'un monde qui ressemble à un calendrier scout, mais un querelleur qui n'hésite pas à ruer dans les brancards, quitte à se faire des ennemis parmi ses pairs. Un Michael Moore plus cultivé et moins naïf. [...] un essayiste brillant
[...]
Selon Hitchens, la gauche se goure complètement lorsqu'il est question de Saddam Hussein. "Comme tout gauchiste qui se respecte, je suis un adversaire politique de George W. Bush, a-t-il écrit dans un quotidien britannique, mais je crois que le président a raison de vouloir attaquer l'Irak. Refuser de se battre contre Hussein en 2002, c'est comme refuser de se battre contre Hitler dans les années 40. Un jour, le régime de ce dictateur mégalo et sanguinaire (qui n'a pas hésité à utiliser des armes chimiques contre son propre peuple, rappelons-le) prendra fin. Ce jour-là, j'aimerais pouvoir regarder le peuple kurde et le peuple irakien dans les yeux, et leur dire que leur sort me tenait à coeur et que leur souffrance ne me laissait pas indifférent."
[...]
Hitchens n'est pas le seul gauchiste à appuyer l'idée d'une éventuelle intervention militaire en Irak. La revue New Republic a récemment consacré sa une à cette question. Le titre du texte: A Liberal Case for War. Ou comment on peut être à la fois de gauche et pour la guerre...
Comme quoi le monde est décidément bien plus complexe qu'on ne le croit.
Irak: une guerre justifiée?, Richard Martineau, 7 novembre 2002
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