MIchel C. Auger qui parle à Christian Rioux qui parle à Mario Roy qui parle à Serge Bouchard qui s'écoute parler
Does any reader of online progressive web sites still watch, listen to or read anything from the corporate media? If so, how do you stand it without having a good supply of stomach soothers and strong headache relief handy. I thought most everyone with enough smarts and common sense understood that this collective institutional juggernaut's mission is to sedate and seduce us - a sort of one, two punch. They mostly do it with diverting and distracting entertainment.
[...] everything in their lineup is a vast wasteland, especially what passes for so-called "news and information" by the on-air names you know well and I needn't list. They're all an assault on our sensibilities in their all out effort to fog our minds with round the clock propaganda, lies, distortion and sanitizing. What they do isn't journalism, it's stenography. And what they don't report is usually more important than what they do. They know, as does our government, that if all or enough of us understood what's really happening, not the rot and mush they fill our heads with, there'd be a revolution in the streets. How could the public with full knowledge of what our government is up to ever go along since all of it only benefits the rich and powerful and does it at our expense.
US Planning Fourth Attempt To Oust Hugo Chavez, Stephen Lendman, 18 avril 2006
Moi 
La Patrie 
La Santé
7 Commentaires, commanditaires:
Sur le Venezuela et sur les tentatives de déstabilisation du gouvernement Chávez, il faut dire que c'est vraiment déguelasse ce que font les États-Unis.
Je crois également que si nous avions quelque chose que les Américains veulent vraiment (et que nous menacerions de leur enlever), nous serions soumis aux mêmes pressions que le Venezuela.
Sur le travail de nivelage de l'opinion publique par les "pundits", je crois que la majorité d'entre eux sont simplement des perroquets qui répètent ad nauseam les lieux communs de la "conventional wisdom", sans pour autant être conscients d'intoxiquer la population.
Certains d'entre eux voient plus loin, mais s'en tiennent à la "conventional wisdom" pour garder leur job. Cependant ils osent sortir parfois de beaux aperçus.
Puis il y a ceux qui ne sont pas "mainstream", à gauche comme à droite, mais qui ont de plus en plus de moyens de communication pour s'exprimer.
Les propriétaires des grands médias cherchent-ils à intoxiquer la population? Certains sont des idéologues et le veulent mais la majorité veut surtout un retour sur l'investissement, aller chercher de l'auditoire, du lectorat.
Ces réflexions font suite à l'article de Lendman et à votre titre de blogue.
J'ai vraiment de la difficulté avec le concept de conspiration des médias. Il y a trop de monde impliqué.
Est-ce que tu lis vraiment aucun média non-alternatif ? Je vois mal l'intérêt, mais je voudrais savoir qu'est-ce que je manque en lisanta le journal le matin, et les nouvelles de radio-canada le soir ?
Convainc moi et je vais me convertir !
Ça dépend des jours. J'aime bien lire un peu sur tout, alternatif ou pas. C'est simplement que je suis curieux.
Voir:
http://aprestout.blogspot.com/2006/01/les-nouvelles-du-jour.html
Comme l'écrit sévèrement mais je crois justement Zylag:
Le journal, la radio, la télé, les média en général nous racontent des histoires. Certains veulent faire une différence entre divertissement et information. Il n'y en a pas.
Ce midi j'écoutais Maisonneuve, que j'aime beaucoup. On parlait changements climatiques. Le concensus scientifique qui nous indique les grands dérangements, les 2000, les 200 Nobels, transformé en débat entre deux camps égaux. Et je précise que j'aime beaucoup.
Le texte blogué porte sur la campagne de propagande médiatique contre Chavez, en apparence suivant les ordres du département d'état U.S. L'accusation est grave, donc le texte de Lendman devrait être un bon début pour commencer une approche critique des médias.
Et oui j'aime beaucoup les médias, j'essaie d'assimiler de la " culture québécoise "; fascinating comme dirait Data.
Le centre de la critique des médias, c'est le modèle propagandiste des médias, d'Herman et Chomsky, de Chomsky:
"If I point out that General Motors tries to maximise profits and market share, that's not a conspiracy theory, it's an institutional analysis ... that's precisely the sense in which we [Herman and Chomsky] are talking about the media "
J'aimerais, deprenyl, que tu commentes la crise des actionnaires du NYTimes. Voir:
http://www.huffingtonpost.com/arianna-huffington/times-shareholders-the-2_b_19428.html
De la façon dont je le vois, le Times perd de l'argent parce qu'il a perdu en crédibilité auprès de sa clientèle cible habituelle(re: Judith Miller, Jason Blair)
Les investisseurs, qu'on ne peut soupçonner de gauchisme, sont de facto mécontents parce que le journal s'est fait l'écho de la Maison Blanche, ce qui a fait baisser l'intérêt pour le journal.
Les critiques des médias attaquent la vision du monde qui est dessinée, sur les sujets importants, par les grands médias. C'est une question, discutable (au sens littéral du terme), de faits. Le modèle propagandiste ne prétend surtout pas que les journalistes se frottent les mains en prévision de leur prochain mauvais coup, au contraire, un tel modèle pointera les pressions managériales, éditoriales, publicitaires, etc. Chomsky a souvent écrit que les plus cyniques face aux médias se trouvent parmis les journalistes, on les reconnait pcq ce sont eux qui, en périodes d'ébullition, sortent des gros coups. Ces fins renards écrivent de la bouillie, attendent leur moment, et bam! (Et qquefois trop tôt, comme Dan Rather et sa productrice).
Tout ça pour dire que les acteurs des médias, en gros (à part les quelques fins renards), n'ont pas une vision propagandiste des médias, et se croient effectivement libres (ce qu'ils sont probablement, en quelque sorte, s'ils ne pensaient pas comme ils le font, ils n'en seraient pas). Et les médias dit 'liberals' adorent leur image de critiques du pouvoir, c'est là leur rôle. Judith Miller est impliquée dans l'affaire Plame. Jayson Blair n'a fait ni dans la critique ni dans l'appui de Bush II, il a inventé des entrevues sur divers sujets, et ça a explosé. Maniaco-dépressif à ce qu'il parait. Le public cible du NYT ne doit en effet pas trop apprécier, et les actionnaires s'inquiètent pour leurs goussets, normal.
Je répète qu'il s'agit d'une question de faits: quelle vision de l'Irak les lecteurs du NYT ont-ils eue de l'annonce de la National Security Strategy en septembre 2002 jusqu'à mars 2003. Et il est intéressant de comparer le sort réservé à Jayson Blair, qui n'écrivait sur rien d'important, et la carrière qu'a connue Stephen Kinzer, par exemple.
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