Déprime et souvenances

Pas le goût de grand chose ces temps-ci. J'ouvre la télé avant hier pour les nouvelles, le blondinet rapporteur de TVA nous montre des scènes de combat en Irak impliquant des marines et nous apprend que Bush annoncera demain (hier), je cite de mémoire: "qu'il augmentera les effectifs pour ce genre d'opération de nettoyage". Dans les mots d'Yves Boisvert: "On aurait préféré qu'ils ne fassent pas la guerre, mais s'ils se retirent, qui fera la paix?". Bah ça va créer de l'emploi chez SNC Lavalin.

La nouvelle année s'amorce en force chez Jon Stewart et c'est encore mieux chez Colbert. Je regrette de ne pas avoir d'enregistreur numérique; on s'ennuie de ManuMilitari. Bon y'a des pubs, mais ici vous avez Colbert qui, avant-hier, proposait sa stratégie militaire pour l'Irak; hilarant. Et puisque les démocrates ont pris le contrôle du congrès, il change de cap sur son célèbre concept de "truthiness" pour plonger sur la "factiness"; encore hilarant. Et lundi, FUSSDERAGs ? Wow! Stephen, Stephen, Stephen. Et z'avez vu ça?

Puis me reviennent en mémoire d'autres moments télé justement mémorables. Tient celui-ci: [Sainte nuit, mp3] interprétée par des jazzmen comme hommage à la ville de Nouvelle-Orléans lors d'un épisode de Studio 60 on the Sunset Strip, début décembre. L'entrée Wiki de la version anglaise (de 1855) note le caractère abolitionniste de ce cantique de 1843:
La terre est libre et le ciel est ouvert
Il voit un frère ou n’était qu’un esclave

La guerre civile débute en 1861.

Et puisque je suis dans les souvenirs, l'entrevue de Dieudonné aux Francs-Tireurs a été censurée lors des rediffusions. Thérèse Parisien mentionnait le bout sur Patrick Bruel; faudrait surtout pas effaroucher les psychopathes.