Des japonais
Entendue à la Fosse aux Lionnes de la bouche de Suzanne Lévesque (j'avoue, j'avoue, j'ai un gros kick sur Renée-Claude Brazeau), cette histoire délicieuse, et vraie, qui est arrivée à son mari François Macerola lors d'un séjour au Japon, celui-là même qui s'était 'luxé' le poignet en faisant du porte-à-porte comme candidat de Jian Cheurray en 1998:
Il est très tôt le matin, rendez-vous d'affaire avec un groupe de japonais dans un resto pour le ptit-déj. Notre homme se dirige vers ses hôtes, s'assoit à table et cherche l'interprète: elle est en retard. Il ne parle pas un strict mot de japonais, ils sont unilingues. Bon. Le voilà réduit à se présenter en mimant tantôt une caméra, tantôt un téléviseur. Baragouine du globish. Ses 'interlocuteurs' sont avenants, approuvent de la tête, l'encouragent, y vont de quelques simagrées retenues. Le repas arrive, du poisson entier, cru, porté sur des brazeros individuels. Notre pauvre homme n'a aucune idée du fonctionnement de la chose. Ses vis-à-vis s'empressent de lui montrer, puis les convives commencent le repas, décidemment dans la bonne humeur, en attendant l'interprète. La voilà qui arrive. "M. Macerola, mais ou étiez-vous ? Ça fait 30 minutes que nos hôtes attendent".
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