Alors donc
Il y a de ça un bout, une invitée de Bazzo nous jase des soi-disant omniprésents antiféministes. Mais où se trouvent-ils ? "Fouillez sur Internet, vous allez voir". Fouillez, vous allez voir de quoi, ça c'est sûr. Tous les clichés y sont passés: les garçons décrochaient encore plus avant, y'a donc pas de problème, idem pour le suicide, et tutti quanti: les problèmes des hommes viennent des hommes, les problèmes des femmes viennent... des hommes. Le message central: il ne peut y avoir de 'symétrie' entre la condition des hommes et celle des femmes. Amusez-vous avec votre féministe préférée: cette anti-symétrie, elle remonte jusqu'à quel âge ? 18 ans ? 6 ? Les premiers mois ? Elle a fini en dénonçant le grand espace que ces antiféministes reçoivent dans les médias. Je voulais bloguer là-dessus la semaine même, mais me suis ravisé: quossé ça donne ? L'entrevue est pas en ligne, un blogue est un objet éminemment webo-relationel. C'est pas une critique du show de Bazzo, au contraire, ses archives sont bien tenues, mais tout de même, à quoi sert une société d'état ?
Je zappe beaucoup en écoutant la radio, et le mot que les auditrices utilisent le plus pour décrire la série 'La Galère' est 'bonbon'. Loin de moi l'idée de nier la qualité de la série (que je ne regarde pas, j'ai vu quelques minutes ici et là), mais bonbon, mesdames ? Bonbon ? Comme le dit le dicton, faites attention à ce que vous demandez, vous pourriez l'obtenir.
Libellés : féminisme
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