L'intellectuel, 3ième partie: contexte
Could Mr. Castro's regime continue for many more years to claim that keeping its dissidents in prison is a matter of national security and sovereignty? It was on the absurd grounds that the 27 journalists had violated "Cuba's territorial integrity and sovereignty" that they were arrested in 2003 and given sentences ranging from 14 to 27 years in prison, although all they did was work for non-government news media.
Small steps, but Cuba is no China, François Bugingo & Benoit Hervieu, 18 mars 2008
RSF reiterated “its demand for the release of the 24 Cuban journalists […] who were jailed with the absurd excuse that [they were] ‘paid mercenaries of the United States’.” The organization refers to the people who were sentenced by Cuban courts to between six and 28 years in prison for association with a foreign power and for being mercenaries.
RSF describes the authority’s accusations as “absurd” and tries to make public opinion believe that the “24 jailed journalists” were condemned for the unorthodox character of their thoughts and in no case for having violated the law against accepting financing from the United States. This is what Cuban justice states. Skeptics could question the impartiality of the Cuban legal system. That could be. Nevertheless, there is a source that corroborated this reality and that is above suspicion. In fact, official documents of the United States government confirm that the United States recruits, trains and finances individuals in Cuba to promote its foreign policy against the revolutionary regime.
[...] official U.S. documents confirm the existence of a policy of subversion and indisputably contradict RSF’s statements. On the other hand, the Parisian organization doesn’t hesitate to convert criminals into journalists provided that these people – with two exceptions, never had held a journalist position before joining in the profitable business of dissidence – write some cutting lines against the Havana government.
The Cuban Obsession of Reporters without Borders, Salim Lamrani, 15 février 2008
C’est celui qui paie l’accordéoniste qui choisit la chanson. Recevant indirectement ses consignes du département d’État, RSF a diabolisé des gouvernement que les États-Unis désiraient renverser, comme ceux du Cuba, du Venezuela et d’Haïti, tout en minimisant les atteintes aux droits de l’homme perpétrés par des alliés stratégiques des États-Unis comme le Mexique et la Colombie. Ayant été capable de dissimuler les prêts de l’IRI qui auraient alerté les gens quant à ses fins dernières, RSF a été un outil efficace au service des attaques dissimulées de l’administration Bush contre certains dirigeants latino-américains. Cette association a par ailleurs utilisé son image de marque d’organisation indépendante de défense des droits de l’homme pour faire passer son message dans les médias états-uniens et européens et dans les manuels universitaires. Cela serait déjà un succès impressionnant, pour un petit groupe d’individus, s’ils n’ avaient pas bénéficié des largesses du mécène le plus riche et le plus puissant qui soit au monde.
Le financement de Reporters sans frontières par la NED/CIA, Diana Barahona & Jeb Sprague, 1er août 2006
Le 2 poids 2 mesures de RSF priverait cette officine du soutien de l’Unesco
Alors que son président vient de faire la Une des médias occidentaux pour son action largement préparée à Athènes visant à organiser un vaste mouvement d’opinion anti-chinois, au moment où les Etats-Unis et l’Europe se font tailler des croupières suite à la libéralisation effrenée des échanges internationaux, Reporter Sans Frontières se voit privée du soutien de l’Unesco, qui a préféré se désolidariser de cette officine accusée par certains de profiter de financements de la CIA.
La Chine et ses Jeux Olympiques vus par Reporter Sans frontières - (c) RSF
Il faut dire que RSF a une vision très particulière - d’aucuns auraient dit pharisienne - de la réalité de notre monde :
Frappant à coup de masses sur les pays en voie de développement qui selon l’officine journalistique censureraient le net, ce qui n’est évidemment pas un scoop, RSF refuse de relater les abus et les censures opérées en Occident, et aux Etats-Unis, arguant de manière assez cynique que « Nous avons décidé de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse en Bosnie et au Gabon et les ambiguïtés des médias algériens ou tunisiens…mais de ne pas nous occuper des dérives françaises ». Pour quelle raisons ? « Parce que, ce faisant, nous risquons de mécontenter certains journalistes, de nous mettre à dos les grands patrons de presse et de braquer le pouvoir économique. Or, pour nous médiatiser, nous avons besoin de la complicité des journalistes, du soutien de patrons de presse et de l’argent du pouvoir économique », explique sans broncher Robert Ménard, le porte-drapeau tricolore de l’officine internationale.
Ce même Robert Ménard n’avait pas craint de fustiger par ailleurs les vastes mouvements contre la guerre en Irak en des termes assez peu amènes envers les manifestants contre la Busherie “Choc et Effroi” annoncée : « les grandes manifestations contre la guerre du début 2003 avaient quelque chose de pathétique et même de pitoyable, tant la bêtise régnait en maître dans les rues de Paris avec ces gamins, keffieh autour du cou et banderoles pacifistes à l’épaule, qui dénonçaient d’une même voix George Bush et Saddam Hussein. Avoir vingt ans n’excuse pas tout… », dixit le baroudeur de la liberté (made in Busherie) Bob Ménard, tout nouvellement promu Chevalier de la Légion d’Honneur (pour ses nombreux services rendus ?).
On le voit, par ses prises de positions pour le moins orientées et parfois quasi-insultantes envers la jeunesse française, RSF ne pouvait apparemment obtenir le soutien de l’UNESCO sans que cette organisation qui se veut exemplaire ne soit entâchée par le 2 poids 2 mesures qui caractérise généralement les soutiens du NWO.
Nous ne pouvons que saluer cette prise de distance de l’UNESCO envers cette officine très présente dans les médias alignés et visiblement beaucoup trop marquée géo-politiquement.
À voir sur le même sujet: Pourquoi l’Unesco ne peut pas s’associer à Reporters sans frontières, Salim Lamrani, 24 mars 2008
Libellés : intellectuels, médias, rsf
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