On n'en sort jamais
L’homosexualité des hommes dépassent largement celle qui concerne la relation physique.
Elle touche à leur prédisposition à se soutenir les uns les autres, même quand ils se font la guerre, si une femme tente d’occuper une place qu’ils se croient réservée de droit transcendant.
Et quand ils ne se font pas la guerre, ils tombent en pâmoison devant la grandeur de leurs oeuvres réciproques.
Prenez la peine de lire les notes en bas de page d’un livre et vous constaterez qu’ils ne font presque infailliblement références qu’aux ouvrages de leurs collègues mâles, même quand des femmes excellent dans leurs domaines.
Cela étant, madame Marois n’est déplorablement pas mieux que ses prédécesseurs dans l’élaboration d’une stratégie basée sur la promotion de l’indépendance. Pour elle comme pour les autres, l’exercice du pouvoir à n’importe quel prix est le but premier et, malheureusement, ultime.
Andrée Ferretti
Dans une entrevue télévisée que j’ai eu la chance de voir il y a une trentaine d’années, la députée Margaret Bain, du Scottish National Party, élue au Parlement de Westminster, disait que l’indépendance de l’Écosse est bloquée par une majorité de femmes : "Elles sont conservatrices avec un petit "c", conclut-elle.
Donc elles recherchent la sécurité avec un petit "s".
Et qui a castré tant d’hommes dans leur tout jeune âge, afin de leur interdire de prendre le large et prendre des initiatives qui transforment le monde et le conduisent vers son destin ? Pour agir et réussir, un homme doit avoir des couilles, du coeur et de la tête.
Dans une autre entrevue télévisée, Geneviève Bujold disait que l’indépendance viendra difficilement parce que les Québécois manquent de couilles.
Qui les a castrés ?
J’ai trop vu d’hommes qui refusent de sortir de la jupe de môman et ne peuvent prendre des risques au moins calculés et ce faisant, accomplir littéralement l’impossible.
L’homme homosexuel est un castré parmi tant d’autres et qui réagit en faisant appel à d’autres hommes pour le soutenir.
C’est le contraire de l’Homme pilier, qui soutient hommes, femmes et enfants, sur qui on peut s’appuyer en tout temps et par qui un peuple prend le risque des grandes aventures de la Vie.
C’est cet homme que cherchait Diogène et que nous cherchons encore pour que le Québec devienne un État avec la majuscule, quels qu’en soient les risques.
Que cet Homme pilier soit biologiquement féminin ne change rien : "J’ai le ccoeur et la tête d’un homme" disait Ste Thérèse d’Avila, de même la célèbre Hildegarde von Bingen, dont on peut voir un aperçu de la vie au cinéma Atwater, dans un film réalisé par Margharete von Trotta.
JRMS
So... So... So... what? So... lidarité masculine, so...ttise ou vanité? Nicole Hébert, Tribune libre de Vigile, 28 octobre 2010
Libellés : féminisme, indépendance, révolution
0 Commentaires, commanditaires:
Publier un commentaire
<< Retour au paillasson