Un système néo-colonial 2
Je crois que ça y est, la cité s'est illuminée. Il est trop tard. Le texte de Lysiane Gagnon, "N’y aurait-il pas lieu de leur faire porter un signe qui marquerait leur exclusion de la communauté ? Disons une feuille d’érable rouge cousue sur le manteau ?", dans le contexte, ouvre l'accès à un palier de cette cité où circulent un grand nombre de nos 'concitoyens', mais qu'on ne pouvait mentionner sans se faire traiter de parano, de jaloux, de villageois; ce palier est donc ouvert et bien éclairé. La réplique de Jean-François Lisée est sans appel, pourtant à la défense d'un projet de loi mal foutu, mais pas raciste pour deux sous. Un cœur s'élève pour nous bien faire comprendre: nous serons racistes tant que nous seront provinciaux. Je pense à ce professeur de cinéma à Concordia qui ouvre son cour chaque année en avertissant qu' "ici, ils sont très racistes, vous aurez de la difficulté à travailler à des productions québécoises si vous ne parlez pas le français."
Je ne sais pas comment s'opèrera la fracture entre les peureux fatigués et les révolutionnaires québécois; ni ne comprend le rôle de l'ADQ, ni ne sait l'avenir du PLQ. Mais d'un naturel plutôt pessimiste, une petite voix tenace me dit pourtant l'accélération de notre histoire, présentement. Il y a une opportunité à saisir; un bon immense en avant est là qui nous nargue.
Libellés : colonialisme, indépendance, québécophobie
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