Ah ben
Puis il entre dans un café à l’est de la Main [le boulevard Saint-Laurent, qui sépare encore les deux communautés, à l’est les francophones, à l’ouest les anglophones] et observe un client dont la commande, passée en français, doit être traduite en anglais d’un serveur à un autre. Parfois, il entend un “Sorry, I don’t speak French” [Désolé, je ne parle pas français] embarrassé. Lorsqu’il entre dans un autre café du centre-ville et s’adresse au serveur en français, celui-ci lui répond en anglais, de manière agressive cette fois, comme pour lui signifier qu’il n’est plus au Québec. Même lorsqu’on le sert en parlant français – la majorité du temps, y compris dans le centre-ville –, il entend le personnel et les autres clients discuter en anglais autour de lui et ne se sent pas à sa place.
Sorry, I don’t speak French, Don MacPherson - The Gazettte, 2 juillet 2009 via-1 Louis Préfontaine dont le premier commentaire est:J’ai écrit à Rénart qui traite de ce sujet. Votre angle est différent et tout aussi intéressant. Il m’inspire cette conversation que j’ai eu dans un parc coin Saint-Laurent et Saint-Joseph.
Moi - Bonjour vous auriez un peu de monnaie?
Lui - Sorry I don’t speak french.
Moi - Monnaie, c’est pas difficile à comprendre, it’s money, no? Why don’t you speak french?
Son voisin(un francophone) - Veux-tu ben le laisser tranquille.
Moi - C’est pas à vous que je parle, c’est à lui.
Son voisin - Ca va de la merde.
Moi - Non, je veux juste savoir.
Lui - I don’t need it to work, that’s it me dit-il fièrement avec un beau sourire.
Libellés : canada, colonialisme, québécophobie
0 Commentaires, commanditaires:
Publier un commentaire
<< Retour au paillasson