Pas de chambres à gaz
La morale putassière des arrivistes et des adapteurs: quand nous sommes responsables, "faut être deux pour se chicaner", quand un ennemi officiel peut être désigné, du moins pour un moment, "c'est l'horreur sans nom du barbarisme primaire".
Guy Gendron se porte à la défense du mur de la honte, illégal selon un jugement unanime de la cour internationale. Guy Gendron justifie un Israël entouré de pays hostiles. Voici une liste des agressions Israéliennes depuis décembre '48. Combien de fois le Liban a-t-il attaqué Israël? Et l'Egypte? La Syrie? Le radio-canadien marque sa magnanimité (l'homme est un objectif): oui le premier acte terroriste a été commis par des juifs, en référence à l'attaque contre l'hôtel King David. Des terroristes juifs déguisés en arabes, intéressant n'est-ce pas, et combien à propos. Voici une liste des résolutions des Nations Unies concernant Israël. T'as raison Guy, tu représentes bien le vrai journalisme.
It is the function of defense intellectuals and other experts, and the mainstream media, to normalize the unthinkable for the general public.
The Banality of Evil, Edward S. Herman
Libellés : israël, propagande
2 Commentaires, commanditaires:
Décidément, des “experts” sur le Moyen-Orient à la Stéphane Gendron ce n’est pas ce qui manque.
Un bref cours d’histoire :
Les années 1920 et 1930 - La communauté internationale tente de solutionner le problème des deux mouvements nationaux (juif et arabe) qui se disputent le même lopin de terre en proposant plusieurs plans de partition. Les Juifs les acceptent tous; les Arabes n’en acceptent aucun.
Novembre 1947 - L’ONU vote en faveur d’un plan de partition qu’une fois de plus les Juifs acceptent et les Arabes rejettent. Ces derniers déclenchent une guerre de guérilla contre les Juifs.
Mai 1948 – Israël déclare son indépendance. Le lendemain, les forces armées d’Égypte, du Liban, de la Syrie, d’Irak et de la Jordanie envahissent le nouvel état pour tenter de le détruire. Non seulement c’est un échec mais cette guerre provoque l’exode de centaines de milliers de réfugiés palestiniens.
1948-1967 – Les Arabes contrôlent ce qu’on appelle aujourd’hui les territoires occupés mais pas question d’y créer un état palestinien. Le but reste la destruction d’Israël
Juin 1967 - L’Égypte et la Syrie imposent un blocus naval sur Israël, jettent les forces de l’ONU hors du Sinaï, y concentrent des troupes et annoncent que la fin d'Israël est enfin venue. Israël lance une guerre défensive qui dure six jours et prend le Sinaï, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et le Golan. La Jordanie a pourtant été prévenue par Israël de ne pas s’y mêler mais l’idée de manquer sa part du gâteau a été trop inquiétante pour Hussein.
Octobre 1973 – L’Égypte et la Syrie lancent une attaque surprise contre Israël le jour de Yom Kippour. Après de sérieux revers, Israël reprend le dessus et se trouve à quelques dizaines de kilomètres de Damas et du Caire.
Novembre 1977 – Le président Sadate d’Égypte, le même qui a attaqué Israël en 1973, vient en Israël pour parler de paix. Quatre ans plus tard, le dernier soldat israélien se retire du Sinaï, restitué complètement à l’Égypte. Un exemple à suivre sans doute.
Je pourrais continuer (et j’en passe sur les attentats palestiniens qui durent depuis cent ans) mais on comprend que ce n’est pas aussi simple que « les Arabes vivaient ben paisiblement avant que les méchants zisraéliens sont venu y foutre le bordel. » Un peu de profondeur de pensée ça n’a jamais tué personne.
Intéressant cours. Prenons 'Juin 1967': comment se fait-il que cette date ne se retrouve pas sous un intitulé [octobre 1956, crise du canal de Suez] ? Plus généralement, votre 'cours', pour être valide, doit présupposer l'axiome que je donne au début de mon carnet: nos crimes constituent l'Histoire en mouvement, inaltérable. Ayant accepté cela, votre version satisfait. Je n'appelerais pas ça de la profondeur d'esprit par contre.
De plus, il ne s'agit pas des 'zisraéliens' mais bien des zionistes, des Herzl-Rothschildiens aux jabotinskystes. Certainement pas "les juifs":
Traditional Jews' settlement in the Holy Land that is brought up in the first talkback is quite different from the Zionist settlement. In fact, most Palestinian Jews at the time met the Zionist pioneers with undisguised hostility. In this sense, the Zionist project was opposed by most of the local inhabitants, whatever their religion. The Zionist movement was quite aware of this and overtly called for colonization. -Prof. Yacov Rabkin
Quant aux vagues d’attentats palestiniens, ils suivent la première intifada, après 35 ans de résistance quasi-totalement passive a l'occupation militaire sauvage.
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