Chez le francophone en colère
Are you against Canadian nationalists too? Against those nationalists who, in 1867, decided to build their British nation on top of ours without asking for our opinion?
Because they deny us, while we do not deny them. We do not deny their right to exist and continue to exist as a distinct community if they wish, while they pretext the illegitimacy of our existence, they question the purity of our intentions, as a means to avoid talking about the fundamental inequality which we are trying to fix.
We are not against nationalism when nationalism does not deny equality to other nations. When nationalism denies the others, it is no longer nationalism, it is imperialism, as liberty denied to others is not liberty but power.
[...]
Contemporary Quebec nationalists defend Groulx because he fought for our rights as a people and laid down the foundation of scientific research in the field of history.
[...]
Many of us didn’t fail to notice it. The constant depiction of Quebec nationalists, sovereignists, francophones in general, or even all Quebecers, as morally inferior to Canadians, incapable of governing themselves, less progressive and liberal, responsible for Canada’s problems, is fundamentally the same process that was used to spread hatred of the Jews in 19th and 20th century Europe.
Commentaire de Mathieu-Gauthier Pilote, 15 avril 2008
Libellés : impérialisme, indépendance, québécophobie
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4 Commentaires, commanditaires:
"Contemporary Quebec nationalists defend Groulx because he fought for our rights as a people and laid down the foundation of scientific research in the field of history."
HA HA HA !!! Je reviens d'un party cette nuit, et voilà-t-y pas que je lis ça ! HA HA HA !!! Lionel Groulx, fondateur des recherches scientifiques dans l'étude de l'histoire ! HA HA HA!!! Faudrait que le pauvre mec qui a écrit ça lise les livres de Groulx, j'en ai de très bons et très drôles, d'ailleurs, tellement ils sont remplis de mythologies aussi niaises les unes que les autres... Dollard des Ormeaux, par exemple et entre autres, c'est d'un burlesque impayable !!! Il y a aussi son "oeuvre" CHEZ NOS ANCÊTRES, ça c'est fort en blague !!! NOTRE MAITRE LE PASSÉ, pas piqué de vers ça non plus !!! HA HA HA!!!
Aussi, notre pauvre colérique fait bien peu de cas, il me semble, de François-Xavier Garneau, dans sa première édition qu'il dut censurer ensuite, sous les coups des curés... et de bien d'autres aussi, qui, eux, ont forgé une histoire crédible qu'on peut appeler science.
Ce qui suit résume bien le consensus:
Au Québec, c’est après la Deuxième Guerre mondiale que l’histoire se disciplinarise, grâce en large part à Lionel Groulx, fondateur de l’Institut d’histoire et de la Revue d’histoire de l’Amérique française. Ce passage de l’histoire dite amatrice à l’histoire professionnelle a donné lieu à l’une des plus importantes ruptures de l’historiographie québécoise. En 1949, Marcel Trudel écrivait : « [...] l’histoire, au Canada français, est toujours confortablement assise dans la chaire de rhétorique et regarde de bien haut l’historien-chercheur qui veut être scientifique. » (Bédard et Goyette, p. 151).
De la difficulté d’hériter en histoire, Julien Goyette
L'Histoire du Canada français de Groulx est, sans conteste, un des ouvrages «classiques» de notre historiographie, tant en raison de la hauteur des vues exprimées par l'auteur, de l'élévation de sa pensée (qui confine souvent à la philosophie de l'histoire), que de la qualité de l'écriture. Un jugement qui était assurément partagé à l'époque de la parution de l'oeuvre, puisque les éditions Fides décideront en 1962 d'en publier une nouvelle édition, en deux volumes, dans la prestigieuse collection «Fleur de Lys». En 1976, cette même édition sera rendue disponible à un plus large public dans un format de poche.
L'ouvrage prend place, sans souffrir le moindrement de la comparaison, à côté de l'Histoire du Canada de François-Xavier Garneau. Les deux historiens n'ont-ils d'ailleurs pas été gratifiés, par leurs contemporains et par la postérité, du titre d'«historien national»? Il «représente, dans les lettres québécoises, l'achèvement d'un genre: sa plus haute et son ultime réalisation, car, au Québec, l'ère des prophètes est depuis longtemps révolue.» (Trépanier, ibid., p. 471)
L'«Histoire du Canada français» de Groulx, Stéphane Stapinsky
Relisez donc votre Groulx, ou du moins lisez-le enfin si vous ne l'avez jamais fait. Votre "héros" Groulx, je suis loin d'être sûr que votre autre "héros", Chomsky, en partagerait les vues. Aussi, Groulx, c'était les Anti-Lumières, ça saute aux yeux à chacune des pages de sa prétendue "oeuvre".
Allumez, mon cher, vous vous trouvez en flagrante contradiction avec vos prétentions anarchistes et pro-Lumières en défendant le Gauleiter Groulx.
Ce n'est pas tant Groulx que je défend que la réalité historique contre les malignités révisionnistes des tenants de l'ordre établi. Bien sûr que le chanoine était de droite, mais quelle proportion dans l'église, en majorité d'obédience collabo, ne l'était pas ? Bien sûr que j'aurais préféré que le coup de barre de l'historiographie québécoise se fasse par un progressiste. Je préfèrerais que le peuple québécois soit ethniquement thaïlandais, vous ne me verrez pas m'étouffer dans mes contradictions.
Many of us didn’t fail to notice it indeed.
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