Ah ben
21 Septembre 2006: Anti-Zionist Orthodox Jewish Rabbis met with the President Ahmadinejad of Iran at the Intercontinental Hotel, New York City.
via-1 OpposingDigits
if you don't happen to take part in that system of illusions and self-deception, what you say is incomprehensible
La stupidité des hommes est un concept courant de la culture québécoise, que l'on exploite à fond en publicité et dans les téléromans. Tout comme le concensus social sur la moralité comparée des deux sexes, l'idée d'une plus grande imbécilité des hommes est en vérité une méta-idée, un bloc constitutif sous-jacent de nombres de nos pensées courantes, un élément génératif pourrait-on dire, et qu'on soupçonne être essentiellement subconscient. En alignant ces méta-idées fondatrices sur les deux sexes pour un peuple, on pourrait en arriver à le situer sur l'axe patriarcat / matriarcat, définissant un index général de supériorité d'un sexe sur l'autre. Cet axe est bien sûr présentement vu sous la loupe féministe (féminine), c-à-d que la définition porte uniquement sur le minuscule pourcentage des 'maîtres de l'univers' au sommet de la pyramide, et il n'est pas exagéré de supposer que toute société non-autarcique est un patriarcat dans ce sens: qu'une fois le contrôle des richesses dans les mains des femmes, la société disparait pour se fondre dans ses voisins.
La justice est-elle plus sévère envers les hommes qu'envers les femmes ? [...] effectivement, en règle générale, la justice est plus encline à être compréhensive envers les femmes.Le caractère criminel, criminalisable donc, des hommes est une des ces méta-idées qui a son pendant direct dans nos institutions communes. Impossible pour une féministe de le voir, mais il s'agit d'une composante du système d'oppression et de contrôle de l'ennemi #1 des 'maîtres de l'univers', le peuple. Mais que vient faire la stupidité des femmes la-dedans ? Pas grand chose d'autre qu'un titre tapageur ? Sans doute, mais le modèle social radical qui sous-tend le discours des femmes-féministes, correspondant à l'index de matriarcalité imaginé plus haut, éliminant des pans entiers du réel, confine à une forme de stupidité. C'est que les champs de droits uniques donnés aux femmes au temps n pourraient très bien devenir les champs de droits communs au temps n+1. Une déliquesence générale des valeurs n'est-elle pas à l'oeuvre ? Je ne met pas en cause la nécessité pour les peuples de cadrer les hommes et les femmes dans des rôles sociaux différents, bien sûr. Seulement qu'une certaine vision idéaliste et féministe d'un buffet des avantages pour les femmes tourne à vide, que cette vision se heurtera au développement réel de la nation, qui, déraillé hors de sa trame socio-historique par la vague d'acculturation et d'aliénation de la culture consumériste globale, risque de tourner à la catastrophe, et pour les femmes, et pour les hommes. Une guerre pour nos cerveaux est en cours, se perfectionne depuis Bernays, et je crains que le féminisme soit bien loin d'être une arme de défense. Peut-être que Barbara Ehrenreich serait d'accord.
Les hommes vs les femmes
Il n'est pas besoin d'user longtemps les bancs de nos palais de justice pour voir que la criminalité féminine trouve plus facilement la sympathie des juges et des avocats - et des gens en général. On attribue plus volontiers à des troubles psychologiques les violences des mères envers leurs enfants. Une mère violente ou infanticide est une mère en dépression profonde. Un père violent... est un père violent.
Justice pour ivrognes, justice pour fuyards, Yves Boisvert, 27 octobre 2006
Libellés : féminisme
Jeff Cohen, qui a travaillé à CNN, Fox News et MSNBC avant de fonder Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR), publie ces jours-ci son livre Cable News Confidential: My Misadventures in Corporate Media. Voici un extrait de ce livre, adapté pour GregPalast.com
As war neared, MSNBC Suits turned the screws even tighter on Donahue. They decreed that if we booked one guest who was antiwar on Iraq, we needed two who were pro-war. If we booked two guests on the left, we needed three on the right. At one staff meeting, a producer proposed booking Michael Moore and was told she’d need three right-wingers for political balance.via-1 Chomsky.info
I thought about proposing Noam Chomsky as a guest, but our stage couldn’t accommodate the 23 right-wingers we would have needed for balance.
It’s says a lot about TV news that people like Phil Donahue, who correctly questioned the Iraq war, have been banished from the system. Yet I’m unaware of a single TV executive, anchor, pundit or “expert” who lost their job for getting such a huge story so totally wrong. I do know of a hawkish host on MSNBC who was taken off the air—he became the general manager of the channel.
Silenced by the Drums of War, Jeff Cohen, 3 octobre
'Sont fous ces républicains depuis l'affaire Foley ! Sandy Sullivan, candidate républicaine au poste de secrétaire d'état du Wisconsin, publiait en 2004 un livre décrivant ses aventures sexuelles avec moult membres des Green Bay Packers dans sa prime jeunesse. La nouvelle a fait tant de vagues qu'on croirait un 'stunt' publicitaire. Puis voilà que le candidat républicain pour la chambre des représentants (house) dans le très gai 43ième district (Seattle), Hugh Foskett, se fait 'rattraper' par des photos compromettantes sur Facebook.com. On savait déja que l'affaire foley a déclanché une attaque de 'gay bashing' par les républicanoïdes, tel Larry Craig, un sénateur qui serait gai. Les médias U.S. ont suivi dans la danse, comme le remarquait Richard Hétu de La Presse. Jesus' General amorce une liste de candidats du Grand Old Party qui sentent le pas bon. Le lien sur Hugh Foskett me vient d'ailleurs de lui. Laisser-aller ou tactique ?
Mr Romanelli will not appear on the ballot because Democratic lawyers persuaded the court that enough of the 95,000 signatures he collected were technically invalid to bring him below the state's 67,000 signature requirement. According to the state's ballot access rules, Democratic and Republican candidates must gather 2,000 signatures to get on the primary ballot, while other parties' candidates and independents must gather 67,000. Greens have called the rules grossly unfair, antidemocratic, and evidence of a "gentlemen's agreement" between Democrats and Republicans to keep other candidates out of state races.
Pennsylvania Court Upholds Rigged Election, Bumps Green Party Candidate Running for Senate, Green Party of the United States, 9 octobre 2006
Le bombardement de Cana [...] constitue-il un crime de guerre [...] ? Compte tenu du contexte sur le terrain à ce moment-là, ce n'est pas clair. Par contre, il ne fait pas de doute que le Hezbollah s'est rendu coupable de tels crimes [...]
Harper Charrie, André Pratte, 17 octobre 2006
And how does [Bob] Rae know that the massacre wasn't a war crime? Of course because he knows the intent of the Israeli military. Rae, like so much of the Canadian establishment, reads minds. He knows the Western minds of the Israelis would never deliberately kill civilians, so we have over a thousand accidents from the summer and hundreds of accidents piling up continuously in Gaza. He knows the Oriental minds of Hizbullah and so he can tell us that they deliberately killed civilians, even though they killed mostly soldiers who were invading their country, committing the ultimate war crime of aggression.
What a grim field (Canadian politics and Israel/Palestine), Justin Podur, 17 octobre 2006
The impression is that HRW is trying to present a more damning picture of Hizbullah’s actions than Israel’s, despite the evidence, to avoid attracting yet more allegations of anti-Semitism from Israel’s influential defenders.
It is for that very reason, of course, that Israel’s apologists use the slur: to intimidate organisations like HRW. The inevitable conclusion, at least based on HRW’s presentation of its findings about the Lebanon war, is that the Israel lobby is succeeding.
Human Rights Watch still denying Lebanon the right to defend itself, Jonathan Cook, 26 septembre 2006
You don't give a damn! You don't even know about the Palestinian families! You don't even know that they exist! Tell me the name of one member of the seven members of the same family swatted on the beach in Gaza by an Israeli warship! You don't even know their name, but you know the name of every Israeli soldier who've been taken prisoner in this conflict because you believe whether you know it or not that Israeli blood is more valuable than that the blood of Lebanese or Palestinian! That's the truth! And the discerning of your viewers already know it!
Transcription du débat sur SkyNews
Je devrais prendre l'habitude de lire ce Sylvain Deschênes,
« Le suspect est un Canadien d’origine canadienne » affirmait le responsable de la police de Montréal quelques heures après la fusillade du collège Dawson. Dans sa novlangue, cette neutralité intriguait [...]
[...]
Né à Laval de parents indiens, le jeune homme était effectivement un représentant ordinaire de la minorité anglo-québécoise : un Canadian. Les trois quarts de cette minorité sont effectivement d’origines autres que britannique. Ces autres citoyens de l’empire ne se privent pas d’envoyer leurs enfants à l’école anglaise au Québec. Puis au collège Dawson.
[...]
Enfermé dans sa « communauté » tout à fait virtuelle, à Laval, le jeune anglophone n’avait pas une grande culture de proximité à partager. L’anglophonie québécoise, éclatée par le multiculturalisme en une infinité d’ethnocultures de dimensions familiales, doit chercher ses marques à l’extérieur quand elle ne réalise pas son raccord au monde à travers la culture ambiante du Québec.
Les derniers écrits du fusilleur avant de se rendre à Dawson ont été : « Whiskey in the morning... mmmm... mmmm... good ! ». À partir de ce moment, il a probablement entendu un réalisateur invisible lui dire : « Action ! ».
« Dans la cafétéria où le tueur est entré quelques minutes plus tard, plusieurs étudiants l’ont vu arriver telle une apparition. « Avec tout son kit, il ressemblait au gars de Matrix et j’ai vraiment pensé qu’un film allait être tourné à l’école », se rappelle péniblement Michael Zakem. Avant de se précipiter sous la table pour ramper vers la porte arrière, à travers les flaques de sang, Michael a eu le temps de bien regarder le tueur, qui semblait très calme. « Il savait ce qu’il faisait, il avait l’air tellement sérieux et professionnel, comme s’il s’était pratiqué avant. Ça rendait la chose encore plus terrifiante. »
Nous ne sommes pas du tout devant un cas ressemblant à ceux de Valery Fabricant ou de Marc Lépine, bien que dans les trois cas une fusillade ait eu lieu dans un établissement d’enseignement. Le cas Fabricant doit être rangé avec d’autres cas où un employé mécontent ou congédié revient au travail pour tuer ses employeurs. Marc Lépine, dans son délire, avait longuement identifié ses cibles, les discriminant même soigneusement dans l’opération. Nous n’avons pas non plus affaires à de jeunes ados laissés à eux-mêmes comme à Columbine.
Alors quoi ?
La description associant la scène réelle à celle d’un film d’action populaire nous laisse entrevoir comment la chose est effrayante : sans identité bien claire, le jeune lavallois s’en est emprunté une, blanche et violente comme dans la représentation du monde à laquelle il était constamment exposé, et a mimé ce qu’il avait vu.
Je sais ce que c’est que de grandir à Laval, une ville en construction d’identité comme le Canada est en « nation building ». C’est pour cela que la Gaspésie de mon père et le Ville-Émard de ma mère ont pris leur importance dans la construction de ma propre identité. On ne peut pas être « Canadien d’origine canadienne » sans danger de devenir une coquille vide, un consommateur d’images creuses.
Et nous ? Qu’est-ce qui nous attend si nous continuons de nous nier nous-mêmes devant les enfants ?
Le monde virtuel de l’assassin canadien, Sylvain Deschênes, 15 octobre 2006
Why then does it insist on “staying the course” at a casualty rate of more than one thousand Americans per month? The answer is breathtaking in its cynicism: so the retreat from Iraq happens on the next President’s watch. That is why we still fight.
Canadian troops fighting Taliban militants in Afghanistan have stumbled across an unexpected and potent enemy -- almost impenetrable forests of marijuana plants 10 feet tall.
Depuis si longtemps que j’ai l’impression que ça n’allait pas bien aller. Le Québec je veux dire. À partir de maintenant; depuis un bout en fait. Depuis si longtemps l’impression que ca n’allait pas bien aller, à partir de maintenant. Puis des périodes de grandes extériorités. Par rapport à tout ça. Jamais pour trop longtemps. Les signes qui s’amplifient.
Le Québec moderne ne s’est donc pas construit sur le roc d’une indépendance réussie, qui aurait justement été l’occasion d’affermir notre appartenance occidentale, mais sur des idéologies accessoires dépourvues de charge fondatrice, comme le féminisme ou la social-démocratie. C’est ce qui donne à notre État cet air si insupportablement vertueux et bon enfant, dissimulant la carence d’une force réelle qu’il n’a pas su acquérir. À Québec, le social et les solutés ; à Ottawa, l’armée et le politique.
Godbout ne va pas assez loin, Carl Bergeron, 10 octobre 2006
Libellés : féminisme
Au fur et à mesure que cette majorité simple s’érodera davantage, il faudra des doses de plus en plus massives d’optimisme ou de naïveté pour prétendre que le français deviendra et restera « la langue normale et habituelle du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce et des affaires », tel que souhaité depuis 30 ans dans le préambule de la loi 101.À écouter absolument, une émission spéciale de la radio de radio-canada, un survol-coup de poing de la situation avec entre autres Pierre Verville. Excellent. Francophone, Montréal?, 5 août 2006 [audio]
Des inquiétudes qui ont des fondements démographiques, Michel Paillé, 6 octobre 2006
On trouve de tout sur le vidéoblogue d' OpposingDigits. Deux très courts vidéos, le premier donne des frissons: ça se passe à Gaza.
Libellés : conspiration, folie, religion
On peut ne pas apprécier Alex Jones, savoir que du flot d'information continu qu'il mitraille 7/7, en plus des documentaires, de son show de radio et de ses sites internet, coule aussi des faussetés; je lui trouve bien des défauts moi-même [1] [2]; mais le type a le courage et l'énergie de confronter les bonnes personnes. Qui mérite mieux l'harangue que William Kristol, le président du lugubre Project for a New American Century, think tank dont les politiques ont formé l'armature conceptuelle des reaganites maintenant au pouvoir à Washington ? Voilà que Jones fait des petits (à sa demande). Alors chapeau Alex, et félicitation pour ton beau programme.
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