Du Tom concentré

On a besoin de se faire rappeler la notion U.S. de retrait d'occupation en Irak; le dernier article lié, de The Age, vaut à lui seul le détour.

While arguments spin endlessly here at home about the nature of withdrawal "timetables," and who's cutting and running from what, and how many troops we will or won't have in-country in 2007, 2008, or 2009, on the ground a process continues that makes mockery of the debate in Washington and in the country. While the "reconstruction" of Iraq has come to look ever more like the deconstruction of Iraq, the construction of an ever more permanent-looking American landscape in that country has proceeded apace and with reasonable efficiency.

First, we had those huge military bases that officials were careful never to label "permanent." (For a while, they were given the charming name of "enduring camps" by the Pentagon.) Just about no one in the mainstream bothered to write about them for a couple of years as quite literally billions of dollars were poured into them and they morphed into the size of American towns with their own bus routes, sports facilities, Pizza Huts, Subways, Burger Kings, and mini-golf courses. Huge as they now are, elaborate as they now are, they are still continually being upgraded. Now, it seems that on one of them we have $60 million worth of the first "permanent U.S. prison" in Iraq. Meanwhile, in the heart of Baghdad, the Bush administration is building what's probably the largest, best fortified "embassy" in the solar system with its own elaborate apartment complexes and entertainment facilities, meant for a staff of 3,500.

Mini-Gulags, Hired Guns, Lobbyists, and a Reality Built on Fear, Tom Engelhardt, 21 septembre 2006

J'ai rien dit

Selon l'animateur Ben Mulroney, Eva Avila est ni plus ni moins que «la parfaite Canadienne». Si le Québec peut se targuer d'avoir Star Académie, le reste du pays a Canadian Idol. Une émission anglophone, mais non réservée aux Canadiens qui parlent l'anglais, a tenu à rappeler l'animateur [ah oui ?], lors du point de presse qui a suivi la finale. «Le Canada inclus le Québec et Eva a prouvé que quelqu'un du Québec pouvait gagner Canadian Idol», a renchéri l'animateur [...]

Pour le producteur exécutif de Canadian Idol, John Brunton, la victoire d'Eva Avila est une déclaration apolitique en faveur de l'unité nationale. «Nous avons fait tomber une frontière entre le français et l'anglais et j'en suis très fier, a déclaré M. Brunton.

Eva Avila remporte Canadian Idol, Geneviève Turcot, 18 septembre 2006

Conspiracy theories abound in Newfoundland after Sharpe's loss on Cdn Idol, CP, 18 septembre 2006

Nos médias sont occupés

Dans l'Actualité de ce mois-ci la rédac-en-chef, que je mentionnais ici, réitère ses positions, se fondant sur le grand "pacifiste" Israëlien Amoz Oz. Pacifiste, au sens où l'occupation militaire et le vol des territoires palestiniens est un acte de paix: La guerre des 6 jours, à laquelle il prit part (parmis bien d'autres), de Wikipedia, "à l'issue des combats, Israël conquit la bande de Gaza, la péninsule du Sinaï, la Cisjordanie et le plateau du Golan". Amos Oz, ami d'Alan Dershowitz, a une vision bien commode, en quelque sorte, le nettoyage ethnique programmé des palestiniens n'en est pas un, et puis tout ça n'est qu'une sorte d'acte de dieu, du passé, ponctuel, un peu comme un ouragan, passons à autre chose. D'ailleurs, al-Shifa oblige, voilà ce que Chomsky pense de ce grand pacifiste Amos Oz:

I don't know what their impact is in Israel. But in the United States people like Amos Oz come here presenting himself as the beautiful Israeli -- a kibbutznik, good-looking, honest and an honest toiler. Then he deplores all the bad things that are happening. But the bottom line is, If only there was an Arab as beautiful as me, then everything would be all right; unfortunately, we are the only beautiful ones; they are all monsters, terrorists and gangsters, so what can you do? There is a phrase in Hebrew, "yorim v'vochim," you cry and you shoot. If you are a beautiful Israeli, you cry when you shoot. If you are not a beautiful Israeli, you just shoot. Now that's extremely deceitful. It is essentially a way of ensuring that the confrontation continues and that the occupation continues. The truth of the matter is that Amos Oz is no more an advocate for peace than the mainstream of the PLO, maybe less so.

On Trip to Middle East: Noam Chomsky interviewed by Burton Levine, été 1988

Voici donc ce que conclut la dame

En Irak, en Afghanistan, à Gaza, partout où l’Islam radical fait des adeptes. Cette guerre-là est la vraie cause des massacres libanais. Et elle risque fort d’être avec nous encore longtemps.

Israël : l’engrenage religieux, Carole Beaulieu, septembre 2006 via-1 Vigile

Rappel:

"In Lebanon, we covered entire villages with cluster bombs, what we did there was crazy and monstrous," testifies a commander in the Israel Defense Forces' MLRS (Multiple Launch Rocket System) unit. Quoting his battalion commander, he said the IDF fired some 1,800 cluster rockets on Lebanon during the war and they contained over 1.2 million cluster bombs. The IDF also used cluster shells fired by 155 mm artillery cannons, so the number of cluster bombs fired on Lebanon is even higher. At the same time, soldiers in the artillery corps testified that the IDF used phosphorous shells, which many experts say is prohibited by international law.

When rockets and phosphorous cluster, Meron Rapoport, 15 septembre 2006

Récemment, à Il va y avoir du sport, Lise Ravary, éditrice de Châtelaine convertie au judaïsme et grande amateure de toute chose anglaise, y réitérait ses envies furieuses de sang arabe, son allégeance à l'empire du bien et sa colère contre les pacifisses, bien qu'ayant la décence de ne pas l'aboyer comme son comparse "Monsieur" Bock-Côté.

J'arrêterai les exemples ici, mes envois précédants pourront compléter au besoin. Le quasi-monopole des annexionistes/impéralistes dans nos médias nous saute au visage. Cela est-il pris en compte dans les débats qui débordent dans la cité ? Je veux dire: parmis ceux qui comprennent cet énoncé comme un fait, combien sont ceux qui l'intègrent dans leurs discussions, furent-elles internes, comme élément constitutif et constructif du débat (national) ? Ne sommes-nous pas tous, à divers degrés, empâtés par un certain angélisme envers nos sources d'informations (nationales), une position du "toute autre chose étant égale par ailleurs", en partie inconsciente, qui nous fait avancer, les yeux levés, sur un plancher évantré de toutes parts dans de (trop) nombreuses pièces de notre destin (national) ? Avancer, collectivement, d'une porte à l'autre dans ces pièces n'est-il pas immensément plus difficile que l'on veut se l'admettre ? Et trop souvent tombés et retournés à la case status quo, vidés, épuisés d'un sens qui nous est nié, n'est-il pas salutaire de se vautrer dans le non-sens justement ? On sait tous que notre capacité légendaire d'adaptation n'est en grande partie qu'un abandon de la quête du sens, qui est lutte. Le québécois qui s'éveille apprend vite que la lutte, c'est truqué.

Se relaxer le cerveau

L'analyse institutionnelle de notre monde prend beaucoup d'énergie, et bien qu'une vision réaliste apporte ses satisfactions propres, ne serait-ce qu'une plus grande santé mentale, l'attitude émotionelle générale qu'elle engendre correspond à ce que Pierre Falardeau décrivait comme le profil psychologique moteur de l'action chez Orwell: "sans espoir, mais avec détermination"; pas très dopaminergique, avouons-le. Comme l'a écrit Zylag:

Le journal, la radio, la télé, les média en général nous racontent des histoires. Certains veulent faire une différence entre divertissement et information. Il n'y en a pas.

Les nouvelles du jour, Zylag, 18 janvier 2006

Devant cela, il semble qu'au fil du temps j'aie divisé mon temps de capture d'info en deux paquets: le sérieux et le loufoque. Et le loufoque pour moi en ce moment c'est le conspirationnisme. Sur 9-11? Bahhhh, ça m'est passé, trop technique, et puis le NIST commence à céder sur le point principal, le WTC 7, lire le #14 ici: F.A.Q, National Institute of Standards and Technology (NIST) Federal Building and Fire Safety Investigation of the World Trade Center Disaster, version Août 2006.

Non, le vrai plaisir, c'est les recherchailleux de l'élite globale mystérieuse; mystérieuse signifie ici que ces gens semble considérer les maîtres de l'univers comme intéressants dans les seuls cas où ils peuvent leur imputer des racines antebabyloniennes ou extra-terrestres, des pouvoirs occultes, des alliances sataniques, au minimum des pratiques sexuelles aberrantes. Ces jours-ci, c'est Bill Schnoebelen, un homme d'ascendence juive élevé et éduqué catho, devenu sorcier wicca en 1968, puis grand prêtre wicca, ensuite prêtre catholique, avant d'etre nommé évêque catholique gnostique tout en offrant des services, entre autres, de médium, d'astroprojection et de magie blanche. Pas satisfait, il suit une formation de druide, puis s'engage dans la franc-maçonnerie (et les Shriners, et le Scotish Rite, et le York Rite, et les Eastern Stars, et 90 des 97 degrés Templiers, et les Rosicruciens!), où il s'élèvera jusqu'aux stratosphères de la franc-maçonnerie ésoterique. Fini? Meuuuuh non! Le voilà qui s'engouffre dans le satanisme, puis le luciferianisme, ainsi que la pratique de la magie noire et cérémoniale. Assistant comme scribe un pote grand magicien ayant invoqué un démon fort puissant, il verra son ami disparaitre dans les abysses alors que celui-ci tend le bras hors du cercle de protection; il devra apprendre la nouvelle à la femme du pauvre type, qui prendra la chose philosophiquement; évidemment, rien ne s'en suivra, ni enquête policière, ni inquisitoire de la famille... Suivra l'église des Mormons et le vampirisme (actif). Notez que ces diverses activités sont en grande partie concurrentes, et que la liste n'est pas exhaustive. En 1984, fin du parcours amusant: il est 'born again', Yoshua is the lord! Et une carrière de conférencier et d'auteur qui s'ouvre à l'horizon...

Bill Schnoebelen, entrevue avec un ex-vampire, partie 1. Dépêchez-vous, les parties 2, 3 et 4 ont été retirées de Video.Google. Mais d'autres vidéos de ce joyeux drille sont encore disponibles.

La haine rend aveugle (et décérébré)

Combien de temps avant que le peuple québécois se réveille et réalise que le Canada est fondé sur le dénis de notre existence, qui engendre le mépris?

Under EXTREME pressure to send my son to McGill by English relatives in Quebec, we drove down to McGill this summer to take a look at the graduating class of the faculty of music. Of what looked to be about 100 grads, we could count on one hand the number who were English. Most, surprisingly, were French. Then I went to the music office to enquire about putting my son in the summer music band program. Pretty much all of the staff were French. Then we went around to look at the bands as they practiced and could not find any band that was speaking English or that had English members. We left McGill with only one objective - to get my son out of Quebec. He will never go to McGill. -Lisa Jones

Commentaire #73 sur le texte de Jan Wong dans le Globe & Mail, Get Under The Desk, Jan Wong, 16 septembre 2006

De la guerre FHC - PJ

Something about the faculty of language must be unique in order to explain the differences between humans and other animals—if only the particular combination of mechanisms in FLB [Faculty of language in the Broad sense, i.e. au sens large]. We thus made the further, and independent, terminological proposal to denote that subset of FLB that is both specific to language and to humans as FLN. To repeat a central point in our paper: FLN [Narrow, i.e. au sens technique] is composed of those components of the overall faculty of language (FLB) that are both unique to humans and unique to or clearly specialized for language. The contents of FLN are to be empirically determined. Possible outcomes of this empirical endeavor include that ALL components of FLB are shared either with other species, or with other non-linguistic cognitive domains in humans, and only their combination and organization are unique to humans and language. Alternatively, FLN may turn out to include a very rich set of interconnected mechanisms, as assumed in many earlier versions of generative grammar. The only “claims” we make regarding FLN are that (1) in order to avoid confusion, it is important to distinguish it from FLB, and (2) comparative data are necessary, for obvious logical reasons, to decide upon its contents. An equally obvious point is that research on non-linguistic cognitive domains (number, navigation, social intelligence, music, and others) is fundamental to the proper eventual delineation of FLN.

PJ’s central complaint with HCF lies with our further hypothesis—stated clearly as such in the paper—that only a relatively compact, but powerful, component of the computational component of language falls into the FLN subset of FLB (Hypothesis 3 of HCF). “We propose in this hypothesis that FLN comprises only the core computational mechanisms of recursion as they appear in narrow syntax and the mapping to the interfaces.” (p. 1573). The term “FLN” thus served dual duties in HCF. To be precise, we suggest that a significant piece of the linguistic machinery entails recursive operations, and that these recursive operations must interface with SM and CI (and thus include aspects of phonology, formal semantics and the lexicon insofar as they satisfy the uniqueness condition of FLN, as defined). These mappings themselves could be complex (though we do not know) because of conditions imposed by the interfaces. But our hypothesis focuses on a known property of human language that provides its most powerful and unusual signature: discrete infinity. We offered this hypothesis as a starting point for discussion and research, “restricting attention to FLN as just defined but leaving the possibility of a more inclusive definition open to further empirical research” (p. 1571). We do not define FLN as recursion by theoretical fiat (note, we say “a key component”), which would contradict the aims of our paper, but offer this as a plausible, falsifiable hypothesis worthy of empirical exploration. We hypothesize that “at a minimum, then, FLN includes the capacity of recursion”, because this is what virtually all modern approaches to language (including those endorsed by PJ) have agreed upon, at a minimum. Whatever else might be necessary for human language, the mechanisms underlying discrete infinity are a critical capability of FLB, and quite plausibly of FLN.

The evolution of the language faculty: Clarifications and implications, W. Tecumseh Fitcha, Marc D. Hauserb, Noam Chomsky, Cognition, (97) 2005.

Comparez avec ceci, ou cela, ou encore le débat ici, chercherait-on à tuer le père? Gun bitch de gun bitch...

l'anti-américanisme

Cliquez, c'est une animation sympa, via newgrounds via-1 chomsky.info

Si ce n'est déjà fait

Lisez le texte roboratif de Stephen Lendman sur la Réserve Fédérale U.S., qui crée littéralement l'argent. Un extrait:

Currency traders as well apparently have taken note of the rate of money supply expansion overall. Except for a respite in 2005, it's quite likely the dollar weakness since 2002 is the result of the excess amount of them created for the Bush administration's profligate spending to fund its endless wars and reckless tax cuts for the rich. The problem is further compounded as from 1964 to the present debt service has grown from 9% to 16.5% of the federal budget and rising; the current account deficit has gone from a 1% surplus to an almost 7% deficit; and federal indebtedness has grown by 40% just since 2001 and financed in large part by "the kindness of (foreign) strangers" that may be growing restive. Furthermore, since March, 2006, the Fed stopped publishing the M-3 aggregate of the total amount of dollars in circulation.

The Federal Reserve, Stephen Lendman, 29 juin 2006

Aussi sur la Réserve Fédérale, du présent blogue: Retour sur les marchés

Le lobby Yankee

HOW was the decision taken
To start the war?

WHY was it decided
To go on with the war
On the sixth day,
When the army proposed
To end it?

DID the Americans influence
The decision to start the war,
To prolong it and to stop it?

WERE war crimes committed
In the course of the war?

WHY was it decided to
Start an offensive when the
Cease-fire was already imminent?

WHO is responsible for
The political and military disasters?

ONLY A STATE COMMISSION OF INQUIRY
CAN GIVE CREDITABLE ANSWERS

publicité de Gush Shalom parue dans le Haaretz du 1 septembre 2006