Oh Larry

Mâles ordinaires ↓, mâles alphas ↑

Mais on t'a dit que les Forces canadiennes étaient des troupes d'intervention pacifiques et vouées à l'entraide et à la reconstruction, aux missions de paix! Tu veux le croire. En fait, tu le crois car ces dernières années en sont garantes et c'est le voeu unanime de la population.

[...]

Aujourd'hui, te voilà comme on dit «au théâtre des opérations», acteur de premier plan. Ça n'est pas rien!

[...]

Il y a eu des pertes en vies humaines, mais tu le sais, ce risque fait partie du métier. Et cette acceptation te donne un prestige qui t'attire l'admiration de ta petite amie.

[...]

Nous espérons que ton enthousiasme ne faiblira pas malgré cette peur que tu liras dans les yeux des femmes et des enfants afghans.

[...]

Tant que les hommes n'auront pas trouvé une autre option que la guerre et le combat pour régler leurs problèmes, il nous faudra des hommes comme toi pour faire le travail.

Salut, soldat!, Georges Lesueur, 17 juillet 2007

la langue la langue

Les unilingues anglos, on les met à l’accueil !!!! Pour qu’ils puissent APPRENDRE NOTRE LANGUE !!!!

Maudit qu’on est bonasse, au Québec. Comme je le dis souvent, non seulement on baisse nos culottes devant le premier venu, mais on fournit le lubrifiant.

N’importe quoi pour être aimé, pour prouver qu’on est fin, qu’on est du bon monde...

On a tellement peur de déranger qu’on s’excuse quand quelqu’un nous donne une jambette.

Les bonnes pâtes, Richard Martineau, 11 juillet 2007

Montréal, ville française?

Le centre crémeux

“The United States has always exercised as much power as it could. It has always coupled that power with efforts to spread freedom… and fulfill their mission as the vanguard of progress.”

- David Brooks , New York Times columnist, February 1, 2007


STUPID TIMES: Power-Worship and Official Idiocy at the Nation’s Newspaper of Record, The Empire and Inequality Report, no 12, Paul Street, 28 février 2007 via-1 ZBlogs: Paul Street

Juifs, pas zionistes

Iran's Jews have given the country a loyalty pledge in the face of cash offers aimed at encouraging them to move to Israel, the arch-enemy of its Islamic rulers.

The incentives — ranging from £5,000 a person to £30,000 for families — were offered from a special fund established by wealthy expatriate Jews in an effort to prompt a mass migration to Israel from among Iran's 25,000-strong Jewish community. The offers were made with Israel's official blessing and were additional to the usual state packages it provides to Jews emigrating from the diaspora.

However, the Society of Iranian Jews dismissed them as "immature political enticements" and said their national identity was not for sale.

"The identity of Iranian Jews is not tradeable for any amount of money," the society said in a statement. "Iranian Jews are among the most ancient Iranians. Iran's Jews love their Iranian identity and their culture, so threats and this immature political enticement will not achieve their aim of wiping out the identity of Iranian Jews."

Iran's Jews reject cash offer to move to Israel, Robert Tait, 12 juillet 2007

via-1 Zylag

publicité pour opposingdigits.com

Yé ben cute le p'tit oiseau !

Il s'agit d'un centre d'études dont Irwin Cotler est membre. Comme le note Ron Saba, de mtlplanet.ca, un document tel que celui-ci: Maps of the Israeli Interests in Judea and Samaria, Haim Gvirtzman, juillet 1997 est carrément prescient quant aux intentions d'Israël sur les territoires palestiniens, vu une décennie plus tard.

Notre ami Irwin

Sur Irwin Cotler, porte-parole du PLC en matière de droits de la personne qui s'est opposé aux enquêtes sur Beit Hanoun en novembre 2006 [1] et Jenin en avril 2002 [2], cette page de CanPalNet.

The Jewish people are facing a "gathering storm" in the form of threats posed by a genocidal Iran, Hizbullah, al-Qaeda, Hamas, and local terror cells which target Diaspora Jews, former Canadian Justice Minister and Jewish activist Irwin Cotler told a conference on the future of Jewish people in Jerusalem on Tuesday.

[...]

During his address, Cotler described the current threat level to the Jewish people as being "without parallel or precedent since 1938."

[...]

"I do believe there is a gathering storm, but there is no inevitability about the negatives," Cotler said. "We have some powerful historical assets at our disposal," he added.

Jews face gathering storm, Yaakov Lappin, 10 juillet 2007

L’université McGill pratique-t-elle la censure ?

— Je suis limogé.

— Pourquoi ? Quelle raison ont-ils donnée ?

— Aucune. Juste un appel officiel : « Vos services ne sont plus requis. » Je ne pourrai plus aller à l’école.

— Il doit y avoir une raison. Peut-être qu’ils te la diront. Va à l’école et demande.

— Je ne peux pas le faire. De toute façon, qui sait ce qu’ils ont dit de moi aux enfants ?

— Bizarre. N’aurais-tu pas une idée ? Quelque chose que tu aurais fait ou dit ?

— Je ne me suis pas bien entendu avec le personnel. Ils ne m’approuvent pas. Je ne suis pas toujours l’horaire ; et nous avons de la joie dans ma classe et ils ne l’apprécient pas.

Le dialogue est tiré du film de François Truffaut Fahrenheit 451 inspiré par le roman « dystopique » de Ray Bradbury. C’est le récit d’une société qui interdit la pensée originale et le livre ; tous les livres y sont brûlés systématiquement. Il n’est pas étonnant qu’un enseignant stimulant n’y trouve pas sa place. La scène qui suit le dialogue montre un délateur en train de jeter une dénonciation dans une boîte aux lettres réservée à ceux qui veulent trahir des amis et des voisins soupçonnés de posséder des livres.

Malheureusement, ce dialogue n’est plus un fruit d’imagination. Il décrit ce qui, en fait, est arrivé au Dr Norman Cornett de la faculté des sciences religieuses de l’université McGill, à Montréal, le 31 mai 2007. Après presque 15 ans d’enseignement dévoué, mais sans le bénéfice de la permanence, il est limogé par le doyen Barry Lévy, quelques minutes avant que ce dernier ne parte pour une année sabbatique. Les cours du Dr Cornett prévus pour les semestres d’été, d’automne et d’hiver sont annulés, et McGill demande qu’il vide son bureau et coupe tout contact avec l’université.

Il est évident que le Dr Cornett n’a rien d’un enseignant orthodoxe. Il provoque la pensée originale en impliquant les étudiants dans de vrais débats avec des vedettes du monde politique, universitaire, cinématographique, artistique et médical : les anciens premiers ministres Paul Martin et Lucien Bouchard, l’ambassadeur David Berger et le politicien conservateur Preston Manning, le rabbin Reuven Poupko et l’historien Gérard Bouchard ont défilé dans ses classes.

Les sessions de dialogue qu’organise le Dr Cornett exigent non seulement de l’objectivité et de la préparation, mais également beaucoup de travail de la part des étudiants, qui lisent des livres et des articles et soumettent au professeur des réponses écrites afin de pouvoir participer aux débats. De nombreux étudiants considèrent que le cours du Dr Cornett est le meilleur, et le plus exigeant, de tous ceux qu’ils ont suivi à McGill.

Les professeurs ne savent souvent pas comment enseignent leurs collègues : ils n’assistent pas à leurs cours et doivent se fier à des renseignements indirects. Or, cette fois-ci, nous le savons : nous avons tous participé au cours du Dr Cornett et l’avons observé en action.

La façon avec laquelle l’université McGill a traité le Dr Cornett est exceptionnelle et semble enfreindre ses propres règlements. Elle devrait avoir de bonnes raisons pour agir ainsi. Pourtant, l’administration universitaire maintient un silence absolu à l’égard de ce limogeage, ce qui ne fait que répandre des soupçons et des rumeurs quant à ses motivations.

Certains croient que le Dr Cornett a subi ce revers pour avoir encouragé des débats sur des sujets controversés tels que le refus de soldats israéliens de faire leur service dans les territoires occupés et la question de l’opposition juive au sionisme. D’autres disent qu’il s’agit de mécènes influents qui exigent le départ du Dr Cornett avant de reprendre leurs contributions à cette université. Il y a même des rumeurs selon lesquelles les administrateurs de McGill auraient envoyé des mouchards assister aux cours du Dr Cornett.

On soupçonne donc des restrictions de la liberté académique et un traitement inéquitable, ce qui fait de cette université respectable une scène pour le film Fahrenheit 451. Le quotidien The Gazette l’a évoqué dans un article paru le 2 juin dernier. Un groupe de cinéastes a publié une lettre ouverte le 15 juin où ils protestent contre le limogeage du Dr Cornett. Quelque 680 étudiants, professeurs et autres citoyens ont signé une pétition en ligne en faveur du Dr Cornett (www.petitiononline.com/RELG345/petition.html). Des collègues se mobilisent dans plusieurs universités du monde et semblent loin de vouloir abandonner le Dr Cornett à son sort.

L’université McGill a tout intérêt à expliquer les mesures exceptionnelles qu’elle a prises. Rappelons que les universités ne sont pas des corporations hiérarchiques où l’on peut faire obéir aux ordres en réduisant les employés au silence. Tôt ou tard, quelqu’un parmi nos collègues professeurs ou parmi les administrateurs lèvera le voile sur cette affaire et, en le faisant, causera un préjudice à la réputation de McGill.

Il se peut qu’il n’y ait aucun complot et que l’ancien doyen ait simplement ignoré les règlements sans consulter l’administration, ce qui ne serait pas étonnant à la veille de son départ. Il est dans l’intérêt évident de l’université McGill d’expliquer cet épisode étonnant ou bien de présenter ses excuses au Dr Cornett et de lui demander de reprendre son enseignement. Toutes les universités canadiennes ne peuvent que bénéficier d’une telle démarche de la part de McGill.

***

Yakov Rabkin, Historien à l’Université de Montréal

Peter Leuprecht, Directeur de l’Institut d’études internationales à l’Université du Québec à Montréal et ancien doyen de la faculté de droit à l’université McGill

Julius Grey, Avocat qui a souvent enseigné le droit public à l’université McGill

Gilles Bibeau, Anthropologue à l’Université de Montréal

L’université McGill pratique-t-elle la censure ?, Collectif, Le Devoir, mercredi 11 juillet 2007

Est effrayante

Cela ne pourra pas toujours ne pas sauter

Fonctionnaire souverainiste congédié
Antoine Phirun Pich
Tribune libre de Vigile
mardi 10 juillet 2007

Bonjour. Je suis Antoine Pich, candidat défait de Québec solidaire dans La Prairie pour les élections provinciales du 26 mars dernier et ex-fonctionnaire (notaire) au sein du ministère de la Justice du Canada, à Ottawa. Après avoir découvert que j’ai été candidat pour le parti Québec solidaire et connaissant mes liens avec le RIQ, le Ministère m’a questionné sur mes textes traitant de la souveraineté du Québec disponibles sur le site de vigile.net. J’ai par la suite été congédié sous prétexte que j’ai omis d’obtenir l’autorisation de la Commission de la fonction publique du Canada.

Pourtant, le Ministère n’est pas sans savoir que d’autres fonctionnaires briguent actuellement des charges publiques sans avoir obtenu au préalable l’autorisation requise par la Commission de la fonction publique du Canada. Notons par exemple le cas de Me Patrick Glémaud, avocat-conseil au sein du ministère de la Justice du Canada et à la fois candidat aux prochaines élections fédérales pour le Parti conservateur du Canada dans Ottawa-Vanier. Bien que le ministère de la Justice soit au courant de sa candidature illégale, aucune mesure n’a été prise à son égard.

Il devient dès lors évident que la raison derrière mon congédiement de la fonction publique fédérale n’est pas étrangère à mes convictions souverainistes. Il va sans dire qu’il est inadmissible que les fonctionnaires souverainistes soient encore victimes d’une « chasse aux sorcières » de la part du gouvernement fédéral, à l’instar de l’affaire Édith Gendron. Est d’autant plus inadmissible, à mon avis, la candidature illégale d’un haut fonctionnaire sur la scène politique fédérale mais qui, s’agissant d’un parti fédéraliste, n’est pas sanctionnée.

Je demeure disponible pour entrevue en tout temps.

Me Antoine Pich

Les ennemis d'Israël

[Caméraman palestinien criblé de balles, vidéo, Reuters]

Où est la justice ? Où sont les représentants de « Reporter sans frontières », quand il s’agit de défendre les reporters qui travaillent pour une télévision du mouvement Hamas ? Où est la gauche ?

Si des résistants PALESTINIENS avaient tiré sur un cameraman ISRAELIEN, brisé ses jambes, alors qu’il était déjà blessé, dans l’incapacité de se lever, vous auriez vu les images de ce crime odieux passer en boucles avec des commentaires très durs contre les coupables.

Gaza. La barbarie des soldats israéliens filmée sur le vif, Silvia Cattori, 7 juillet 2007

via-1 Vigile

Les Busheviks

Merci Compañero

Le mot est lancé

Against this background, it is especially painful for me, as an American Jew, to feel compelled to portray the ongoing and intensifying abuse of the Palestinian people by Israel through a reliance on such an inflammatory metaphor as 'holocaust.'

Slouching toward a Palestinian Holocaust, Richard Falk, 29 juin 2007 via-1 Z Mag

La valeur de McGill University

Une salle de classe adjacente au bureau où je travaille sert pour des classes d'été, ici un programme d'études supérieures commun pour israéliens et palestiniens. Voici ce qu'ils ont pu apprendre sur notre belle patrie par la professeur:

-Les français qui viennent ici préfèrent parler en anglais tellement notre français est horrible. Elle même est 'techniquement' bilingue, ayant vécu toute sa vie ici, mais elle a appris "le vrai français" et ne peut converser avec les québécois (nommés 'them').

-la loi 101 est une aberration, et les 'francophones' n'en veulent pas.

-et j'en passe.

Les québécois n'existent pas à McGill, sont au pire une nuisance qui finira bien par disparaitre. Je me rappelle encore l'incrédulité d'une collègue (born and raised here, unable to speak french) quant à notre consommation de produits culturels québécois (you actually watch tv in french ?)


Sans trop de rapport, de la revue New Left Review, (2001), qu'on ne peut taxer de colonialiste, et pourtant:

The legacy of Groulx is now an extremely difficult one for Québécois nationalism. He was a very important figure for those now in their 60s and 70s, but younger generations care little for him, especially with recent controversies about the extent of his anti-Semitism.²¹ Jacques Parizeau’s infamous comment on the night of the 1995 referendum—that ‘money and the ethnic vote’ (sic) (an equation perhaps implicitly anti-Semitic (sic)) doomed the result—was widely and heatedly repudiated in the province, and Parizeau resigned as Premier the next day; but the lingering remnants of an earlier xenophobia continue to haunt Québécois nationalism.<sup>22

21</sup> This is detailed (sic) at excruciating length by Esther Delisle, The Traitor and the Jew: Anti-Semitism and Extremist Right-wing Nationalism in French Canada from 1929 to 1939, trans. Madeleine Hébert, Montreal and Toronto 1993. Mordecai Richler relied on Delisle’s research for his caustic remarks on the xenophobic quality of Québécois nationalism in Oh Canada! Oh Quebec!: Requiem for a Divided Country, Toronto 1992, which elicited considerable uproar. Richler’s opinions are widely shared in anglophone Quebec.

²² Most dramatically in the recent ‘affaire Michaud’ concerning a long-time PQ activist, Yves Michaud, who developed an unsavoury obsession with the opposition of Jewish voters to the PQ and its national project. The controversy contributed to the resignation of Lucien Bouchard, who had succeeded Parizeau as Premier, when it became apparent that many in the PQ resented the extraordinary steps the Premier took to condemn Michaud (sic).


Autre non-lien:

Delimax

On the evening of a bitter ice storm in downtown Montreal, a surivor of the holocaust incarcerates his French Canadian and her Nationalist boyfriend to teach them the meaning of persecution. The lesson goes awry.


Et du Macleans de mars: Le Deadbeat

Comment ça marche ?

Le système monétaire:

5 minutes:


3h 30:

Krazy Klown jihadis

"These have to be some of the most pathetic terror attacks ever," writes Page, "difficult to distinguish from minor accidents. For goodness' sake, a car is full of petrol anyway; and gas cylinders too often enough. People drive cylinders of gas around all the time. Now and again - oh my god! - they probably carry boxes of nails, bolts, tools or whatever in the same vehicle. (Aiee!)"

"This kind of event happens on the motorways almost every day, at least the petrol fires and often enough with the other hazards added. The roads get closed off as a result, sometimes for hours - just like the Haymarket did on Friday morning. It causes massive inconvenience to lots and lots of people."

"But the perimeter is manned by firemen and traffic cops, not bomb teams and terror-feds. And so this weekend a minor news story - one injured in bunt-out car / suicide attempt causes travel chaos - becomes a big international media frenzy, a "test of the new Prime Minister's mettle," if you please."


Hopeless, Incompetent, Laughable, Finally The Truth About "Terror", Paul Joseph Watson, 3 juillet 2007

Il serait temps de se rendre à l'évidence: les fanatiques islamistes en veulent à notre civilisation même. Que nous le voulions ou non, la guerre au terrorisme nous concerne tous.

La terreur et la chance, André Pratte, 3 juillet 2007

Banksy sur le mur de l'Apartheid d'Israël

Merci Compañero

Un autre détail

Accoucher en Palestine. De la page YouTube de B'Tselem