Nous ne sommes pas des immigrants, nous sommes des colons qui avons construit une nouvelle société en Amérique au même titre que les Américains. Nous avons défendu cette société les armes à la main. Nos ancêtres ont versé leur sang pour qu’elle existe et défende sa liberté. Nous avons une patrie et cette terre est notre patrie. Si les fédéraux font de nous des immigrants, c’est pour nous enlever le droit à cette patrie. Selon eux, elle est à tous ceux qui la veulent, mais surtout aux conquérants britanniques qui n’ont pas encore réussi à éteindre notre combat.
En fait , elle est à nous, et pour en être, il faut être avec nous. Qui ne renie pas son serment à la monarchie britannique, qui ne rejette pas les conséquences du fait colonial, qui participe à notre assimilation, n’a pas droit à notre accueil bienveillant.
[...]
En conséquence, il faut renforcer la loi 101, refinancer l’enseignement du français, exiger la connaissance du français à l’arrivée des immigrants, instaurer le cégep en français et franciser l’Université Concordia. Il ne faut pas avoir peur de fixer un seuil de possibilité d’accueil. Il faut aussi cesser d’accuser les Québécois de xénophobes et de tout ce qu’on voudra du moment qu’ils posent des questions sur leur survie nationale.
Les tabous de l’immigration, René Boulanger, octobre 2007Libellés : indépendance, québec